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Wednesday, October 26, 2005

International Migration, Remittances, & The Brain Drain

The World Bank released a timely report this week on the topic of migration and its effects on world development. The study's findings point to a worrying pattern of "brain drain" - In other terms, the flight of skilled middle-class workers who could otherwise help lift their countries out of poverty. Although the exact effects are still not completely understood, there is a growing sense among economists that such migration plays a crucial role in a country's ability to pursue sustainable development.

From the NYT:

The study found that from a quarter to almost half of the college-educated citizens of poor countries like Ghana, Mozambique, Kenya, Uganda and El Salvador lived abroad in an O.E.C.D. country - a fraction that rises to more than 80 percent for Haiti and Jamaica. In contrast, less than 5 percent of the skilled citizens of the powerhouses of the developing world, like India, China, Indonesia and Brazil, live abroad in an O.E.C.D. country.

These patterns suggest that an extensive flight of educated people is damaging many small to medium-size poor countries, while the largest developing countries are better able to weather relatively smaller losses of talent, and even benefit from them when their skilled workers return or invest in their native lands.

Most experts agree that the exodus of skilled workers from poor countries is a symptom of deep economic, social and political problems in their homelands and can prove particularly crippling in much needed professions in health care and education. But some scholars are asking whether the brain drain may also fuel a vicious downward cycle of underdevelopment - and cost poor countries the feisty people with the spark and the ability to resist corruption and incompetent governance.

Devesh Kapur and John McHale argue in their book, "Give Us Your Best and Brightest," published last week by the Center for Global Development, a research group in Washington, that the loss of institution builders - hospital managers, university department heads and political reformers, among others - can help trap countries in poverty. "It's not just the loss of professionals," said Mr. Kapur, an associate professor of government at the University of Texas at Austin. "It's also the loss of a middle class."


"The labor forces in many developed countries are expected to peak around 2010. Conversely, the labor forces in many developing countries are expanding rapidly. This imbalance is likely to create strong demand for workers in developed countries' labor markets, especially for numerous service sectors that can only be supplied locally." - International migration, remittances, and the brain drain, World Bank, 2005.


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7 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Jawad, Tel quel d'il y a deux semaines parle du phenomene canadien et il y est indique qu" En la seule année 2000, l'ambassade du Canada à Rabat a émis 2800 visas d'émigration."..
ce n'est pas rien,hein..

October 27, 2005

 
Blogger Jawad said...

Merci Foulla. J'irais consulter le site de TelQuel pour lire l'article.

Statistiquement, le Maroc n'envoies pas un grand nombre d'intellects ou ce qu'on appelle (« Skilled Workers ») a l'étranger - Certainement parce qu'on en forme pas assez (preuve de l’état de notre system d’éducation et les taux misérables de scolarisation et alphabétisation ds notre pays). On reste un pays émetteur de "Unskilled labor". Ce qui est pire pour nous, parceque le peu d'intellect qu'on a s'envole vers l'etranger donnant au pays une chance presque inexistante pour realiser un developpement complet et durable. Le rapport que j'ai posté contient des données très intéressantes sur ce sujet.

Une autre chose, la Banque Mondiale a annoncé hier qu'ils vont sponsoriser une étude sur le sujet au Maroc au début de l'année prochaine. J'ai hâte de lire leur rapport - mais j'ai aussi un certain sens de ce que les conclusions vont être.

October 27, 2005

 
Anonymous Anonymous said...

j'ai deja ma petite idee sur le contenu du rapport.
mais est ce qu'un medecin,avocat ou informaticien est considere "unskilled"?
parceque vois tu,Jawad, c'est ce genre de profiles qui quitte le Maroc de plus en plus, ver le Canada surtout mais aussi et tres recemment Dubai.
Mabrouk 3idkoum a l'avance,ou hakka neddi l'ajer!!;)

October 27, 2005

 
Blogger Jawad said...

Foulla: J'ai bien dis "statistiquement...". La plus grande proportion d'immigres marocain dont la plus grande partie vont en Europe (plus de 80% d'immigres marocains vivent en Europe) sont "Unskilled Workers" - Je ne parle pas des marocains de 2ieme et 3ieme génération en Europe. Je parle bien de marocains qui émigrent vers l'Europe a un age adulte. La majorité de ce groupe sont "Unskilled Workers" - de la même façon que la grande partie des émigrés Mexicains aux USA sont "Unskilled".

Concernant l'immigration marocaine vers les USA et le Canada - ça c'est un peu différent. La situation au Canada a bien été décrite par TelQuel. Aux USA, les émigres marocains adultes font d'abord face au problème de la langue. Donc, tu as des avocats, médecins, directeurs de banque (donc, normalement "skilled") qui font des jobs qui sont "unskilled" comme travailler ds un resto, conduire des taxi etc. Pkoi? parce que qd ils arrivent ici avec leur formation faite soit en Arabe ou en Français ils doivent d'abord acquérir la langue - et je ne parle pas de seulement pouvoir communiquer ds la rue. Puis après ils doivent être re-former ds leur profession pour l'exercer aux USA. Cela coûte de l'argent et donc plusieurs d’entre eux se trouvent coincé ds un cercle vicieux. D'un cote ils doivent accepter de faire des jobs minables pour couvrir leur coûts immédiats et soutenir leurs familles, et d’un autre cote, ils doivent essayer de mettre de l'argent de cote pour payer pour leur formation ou re-formation surtout pour les profession comme avocat, médecin, etc. Mais plusieurs d'entre eux ne s'en sortent jamais - le temps passe, et ils sont tjrs entrain de conduire le même taxi. Donc, ils se reconvertissent en "unskilled labor" a l'étranger alors qu'ils ont une formation qui est supposée faire d'eux "skilled labor" chez eux. C'est ça le drame et ce que plusieurs économistes qualifie de "Brain Drain" qui fait mal aux chances du pays emeteur de se développer.

Iwa sba9tini ou diti lajer 9bel meni :) Mabrouk el Eid.

October 27, 2005

 
Anonymous Anonymous said...

we'll share l'ajr..:)

October 27, 2005

 
Anonymous Anonymous said...

jawad,mon dernier post peut t'interesser

October 28, 2005

 
Anonymous Anonymous said...

merci jawad de tout ces informations, j'ai bien lu le rapport de la Banque mondiale, et certainement que ça fait peur pour l'avenir de notre pays, même que je vient de l'utiliser comme référence dans ma thèse merci d’avance car c’été difficile de l’avoir autrement.houcine de Paris

March 27, 2006

 

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